Bien sûr, j’aurai pu vous faire le coup de l’amour inconditionnel, de l’éveil, de la plénitude, du partage, de l’accueil de la spiritualité …

Mais ce ne serait que reprendre des concepts de spiritualité que je conçois mais ne partage pas pleinement.

Finalement, c’est en choisissant l’image de l’article que j’ai compris ce qu’était le bonheur pour moi …

 

Le bonheur, c’est oser être qui je suis vraiment! 

 

Le bonheur c’est la liberté de faire un pied de nez avec humour à la vie ! 

 

Mais comment peut-on vraiment oser être qui on est vraiment sans d’abord apprend à se connaître ?

La découverte de l’ennéagramme et l’acceptation de mon hypersensibilité ont certainement été pour moi les moments les plus puissants dans la découverte de qui je suis vraiment avec mes qualités et tous mes défauts…

Sans cela, jamais je n’aurai pu répondre à cette question, que toi, ma jeune amie, tu m’as posée !

 

Le bonheur,  c’est oser être une hypersensible épicurienne!

 

Le bonheur, c’est ressentir à travers toutes les cellules de mon corps, le plaisir se distiller en moi. 

 

Mais comment différencier le bonheur de la simple jouissance ?

Mais comment peut-on vraiment ressentir le plaisir à travers toutes les cellules de von corps , quand le corps contient encore tant de traces de souffrance, d’abus, d’échecs ?

Mais comment vivre avec cette soif de liberté d’être dans une société où le plaisir est souvent tabou et la liberté n’a d’expression que la bienséance des bien-pensants ? Les « bien pensants »,  il y en a plein les couloirs de la vie … qui vous croisent, vous sourient, vous ignorent, vous jugent ou pire vous culpabilisent …

 

Me mettre à nue, mentalement, émotionnellement ou encore physiquement me permet de provoquer la vie, provoquer mes peurs pour mieux les faire tomber …

 

 

Le bonheur, c’est oser nourrir mes démons 

 

 

Des statues de démons féroces montent le garde des portes de la plupart des temples bouddhistes. Pour pénétrer dans l’espace sacré du temple, le visiteur est obligé de passer entre ces démons.

 

Alors oui, le bonheur, c’est de pouvoir montrer que je ne suis qu’une femme … avec mes propres démons intérieurs. 

 

Nourrir mes propres démons plutôt que les combattre est la seule manière efficace que j’ai trouvée pour m’en libérer ou, tout au moins, en faire mes alliés.

Longtemps je les ai pris pour des sangsues assoiffées de sang qui me guettaient dans mon obscurité alors que ce n’étaient que des forces intérieures contre lesquelles je luttais.

Longtemps je les ai réprimés ou j’ai lutté contre ces parties de moi-même que je désavouais. Mes démons avaient gagné en puissance.

 

Mes démons ont des noms …  Abus, dépendance, haine de moi, perfectionnisme, jalousie, peur … tant de dispositions qui m’ont longtemps drainée et m’ont coupé les ailes …

Suis-je la seule à les connaître, j’en doute … à les exhiber et à les mettre à nu, peut-être …

Je les mets à nus pour mieux les regarder, pour mieux me regarder avec le plus d’humilité possible …

 

Le bonheur, c’est oser me mettre à nu avec humour, tendresse et provocation.

 

Le bonheur, c’est partager des moments de connivences, de rire, d’humour.

Le bonheur, c’est ne pas se prendre la tête et ne plus avoir peur du jugement.

Le bonheur, c’est d’oser faire ce que l’on croyait ne jamais pouvoir faire … oser la simplicité …

Le bonheur, c’est s’autoriser à faire un doigt d’honneur à la bienséance tout en subtilité et sans irrespect …

Le bonheur, c’est de croire en l’amour …

Le bonheur, c’est de croire que Sexualité et Foi sont intimement liées.

Le Bonheur, c’est de nourrir mes démons d’Amour, de Sexualité et de Foi.

… 

« Il faut de la folie pour être sereinement qui on est vraiment »

elleOZ

 

Dans les relations amoureuses, les démons qui sommeillent en vous se réveillent facilement. Vous croyez peut-être que vous avez terminé avec tel ou tel démon puis vous rencontrez quelqu’un, vous vous engagez dans une nouvelle relation amoureuse et vous constatez que votre démon sème à nouveau la pagaille … démon de la jalousie, de l’insécurité, du contrôle, de la peur et codépendance, …peu importe votre démon, il réapparait toujours.

Le fait d’être engagé dans une relation amoureuse avec quelqu’un nous montre parfois des dimensions de nous-mêmes que nous ne connaitrions peut-être pas autrement …

L’autre n’est pas responsable de nos démons, il a déjà bien affaire avec les siens

Si vous voulez en savoir plus, retrouvez-moi sur elleOZ 

Texte : Dominique Bons

Crédit Photo : Patrick Barthes

¼ de la population est hypersensible …  donc potentiellement sujette au burn out !

Et les ¾ restants risquent de le devenir tant la société dans laquelle nous vivons manque de sens et est le siège de tant d’incertitudes et de manque d’espoir…

Alors j’ose l’écrire :

 …

Nous sommes tous en pré-burn out !

 …

Quelque soit notre statut, de salarié à travailleur indépendant…

Quelque soit l’âge, de 25 à 65 ans, même si je rencontre beaucoup plus de personnes entre 40 à 55 ans

Quelque soit le type d’entreprise, publique ou privée … petite ou grosse ou unipersonnelle

 …

Stéphanie, 35 ans, salariée d’une entreprise moyenne,

burn-out professionnel !

 …

Sans diplôme suffisant, Stéphanie reste cantonnée à des emplois de technicienne malgré des compétences reconnues. Trois ans déjà qu’on lui confie des tâches bien au-delà de son poste en lui promettant un passage cadre qui n’arrive jamais.

Ce n’est pas la quantité de travail qui va la faire tomber… c’est le manque de reconnaissance et bien plus fort encore ce sentiment de trahison…

…

Stéphanie  fait ce qu’elle dit, l’entreprise non !

Ses valeurs sont atteintes …

Elle n’est plus respectée…

…

Je me souviens encore de son regard vide, cette incompréhension, ses doutes incroyables sur sa responsabilité, son sentiment d’échec voire ses pensées suicidaires …

Un matin, en mettant un pied hors du lit elle est littéralement tombée… Ses jambes ne l’ont plus portée et là, elle a craqué…

Ce matin-là, son corps, à bout de course, a parlé pour elle… Son corps qu’elle n’avait pas voulu entendre depuis des mois …

• Des insomnies de plus en plus fréquentes tant la tête était prête à exploser,
• une prise de poids sournoise tant cette situation lui pesait,
• des douleurs dans les gencives à force de ne rien dire,
• sans parler de la lassitude professionnelle qui commençait à impacter sa libido …

…

Etonnamment ce qui lui permettra de se relever de ce burnout professionnel c’est la colère … La colère contre son employeur qui lui a fait parvenir son ordinateur portable pendant son congé maladie afin qu’elle puisse terminer des dossiers.

…

Julien, 43 ans cadre d’une grande entreprise

…

Marié depuis une quinzaine d’années, son couple est loin de lui apporter les sources d’épanouissement auquel un homme peut s’attendre mais il ne dit rien…

Julien est un homme qui a horreur des conflits… Il s’est habitué à cette vie de couple platonique, amicale et essentiellement tournée vers les enfants.

Peu lui importe, il s’éclate dans son boulot, gagne bien sa vie, a la reconnaissance de ses pairs et contribue au fameux cliché du bonheur familial …

…

Tout cela semble suffisant et pourtant Julien est tombé lui aussi …

Burnout… mais il tombe en conscience … doucement, insidieusement …

Il se voit tomber chaque jour un peu plus, il a peur, il a honte…

Il ne dit rien mais il ne peut rien faire … il tombe !

…

C’est l’arrivée d’un nouveau supérieur hiérarchique beaucoup plus orienté résultats et indicateurs qui va bouleverser sa vie …

Beaucoup moins de place à la créativité, à la passion dans son travail… Cette créativité et cette passion qui comblaient son manque d’amour et de sexualité.

…

Un vide s’insinue en lui … un vide qui le tiraille …

Là aussi, le corps avait commencé à parler … bien avant la chute, insomnies, déchirures musculaires à répétition, épaules douloureuses, vertiges et maux de têtes …

…

Julien a tout essayé :

• Compléments alimentaires, Massages relaxants, Méditation …
• Formations de développement personnel, sophrologie au sein de l’entreprise …
• Anti-dépresseurs …

…

Rien n’y fait …

Il est arrivé au bout du chemin …

Et au bout du chemin, le précipice… le grand saut … il lâche quoi ?  …

Sa femme ou son travail ? …  ou les deux ?

Il a attendu trop longtemps …

Il n’a plus la force de choisir …

Il n’a plus la force d’ouvrir le parachute …

Il tombe …

…

Burnout professionnel et émotionnel 

…

Manque de sens, de créativité, d’amour, non-respect de ses besoins émotionnels et conflit de valeurs …

Si les causes du burnout sont multiples, professionnelles, privées ou sociétales, les symptômes sont toujours les mêmes…

 

Une lente descente aux enfers niée, cachée pendant de longs mois …

Une tendance à s’évader ou à se voiler la face par des excès de sport, de sexe, de compléments alimentaires, de shoots de « pensées positives » …

 

La «pensée positive» ne suffit pas !

La «gestion des émotions» ne suffit pas !

Le « Respire, c’est un mauvais moment à passer, ça ira mieux demain » ne marche pas !

Le « Respire et apprend à gérer et à exprimer tes émotions » ne marche pas !

…

Etonnamment dans la plupart des cas de burn-out que je rencontre, les salariés travaillent dans des entreprises qui proposent moultes formations de management et développement personnel.

• «apprendre à gérer ses émotions»
• «être assertif, apprendre à dire non»
• «manager avec l’intelligence émotionnelle»

…

Que faut-il comprendre ?

…

¼ de la population est hypersensible …  donc potentiellement sujette au burn-out !

Les ¾ restants risquent de le devenir tant la société dans laquelle nous vivons manque de sens et est le siège de tant d’incertitudes et de manque d’espoir…

…

• On n’apprend pas à « gérer ses émotions » à un hypersensible qui est en quête de sens.
• On n’apprend pas à « oser dire non » à un hypersensible, si l’entreprise ne lui permet pas de dire non par la suite …
• On n’apprend pas à « manager par l’émotionnel» à un hypersensible si l’entreprise ne lui permet pas de mettre du sens et de l’émotion dans sa stratégie …

Les envoyer dans ces formations sans vraie possibilité de mettre les acquis en application, c’est comme mettre une bombe à retardement dans un avion pour qu’il explose en plein vol…

…

L’homme et l’entreprise sont arrivés à un tournant

…

Soit ils continuent tout droit dans le mur, soit ils osent un changement radical mais salvateur …

Peut-on faire un parallèle entre le burnout que peut vivre un humain et la société actuelle qui arrive à une forme de saturation ?

…

Y a-t-il une solution miracle ?

…

Je ne saurai dire … je constate simplement que si on fait un vrai travail sur les valeurs, tant les valeurs de l’homme que celle de l’entreprise, en phase de pré-burnout alors la chute est dans 90% des cas évitée.

…

Il est certes difficile de mettre des mots, de vrais mots sur ses propres valeurs…

Mais quand on se laisse toucher au niveau des valeurs, quand on ne respecte pas soi-même ses propres valeurs, quand on ne regarde pas comment ses valeurs interfèrent avec celles de l’entreprise ou celle de son partenaire ….

Alors on devient vraiment vulnérable

…

Nous avons tous notre part de responsabilité dans un pré-burnout …

En tant qu’homme ou femme :

• celle d’apprendre à se connaitre et à respecter ses valeurs

En tant qu’entreprise,

• celle de communiquer sur ses vraies valeurs et stratégie et faire en sorte qu’elles soient comprises par les salariés …

…

Un rêve d’évolution de l’entreprise ?

…

Définir des objectifs individuels et collectifs sur les valeurs ?

Faire participer les salariés à leur stratégie de Bien-être et de respect des Valeurs ?

Et tant d’autres choses encore …

…

elleOZ

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Crédit Photo : Patrick Barthes